Anti mythes et anti-transpirants

C’est bien connu, l’arrivée des beaux jours ragaillardit notre humeur. Pour certains d’entre nous, c’est aussi, une nouvelle source d’inquiétude. En effet, nous allons devoir gérer la chaleur estivale avec comme corollaire, un nouveau combat contre la transpiration excessive.

C’est bien connu, l’arrivée des beaux jours ragaillardit notre humeur. Pour certains d’entre nous, c’est aussi, une nouvelle source d’inquiétude. En effet, nous allons devoir gérer la chaleur estivale avec comme corollaire, un nouveau combat contre la transpiration excessive.

Mythes et transpiration

En effet, nous allons devoir gérer la chaleur estivale avec comme corollaire, un nouveau combat contre la transpiration excessive. C’est le moment de réviser nos connaissances et de tordre le cou à certains mythes concernant la transpiration et les anti-transpirants.

Mythe numéro 1 : Les anti-transpirants ne doivent être utilisés que pour la transpiration des aisselles.

Qu’ils se présentent sous forme de stick, roll-on ou de spray, les anti-transpirants

mythes et transpiration

peuvent être utilisés sur pratiquement toutes les parties du corps. Les aisselles bien sûr, mais aussi certaines parties du visage, comme le front ; le dos, la poitrine, les mains, les pieds et même aussi l’aine. Dans l’éventualité d’une utilisation sur des zones sensibles, il vaut mieux prendre l’avis d’un professionnel, qui pourra vous orienter vers un produit plutôt qu’un autre, en fonction de sa puissance et de sa tolérance. Il en est de même pour les mains ou les pieds qui ne sont pas la meilleure indication pour les anti-transpirants. Ceux-ci mériteront quand même d’être essayés dans les localisations palmaires ou plantaires avec des produits suffisamment puissants.

Mythe numéro 2 : Les personnes qui transpirent sont trop grosses ou trop nerveuses.

Chaque être humain possède deux à six millions de glandes sudoripares réparties sur toute la surface corporelle. La sudation est un phénomène physiologique qui participe à la régulation de la température du corps (homéostasie). L’émission de sueur refroidit le corps et le protège d’une hyperthermie. Les athlètes de haut niveau transpirent plus et plus vite que la moyenne, car leur organisme est entraîné à éliminer la chaleur produite lors de l’effort d’une façon très efficace. Les personnes qui souffrent d’hyperhidrose (nom médical de la transpiration excessive, caractérisée par une production inappropriée et trop importante de sueur) transpirent trop, indépendamment de leur humeur, du temps qu’il fait, ou de leur niveau d’activité. Cette production de sueur peut atteindre quatre à cinq fois la quantité normale.

Mythe numéro 3 : Les anti-transpirants  favorisent le cancer du sein et la maladie d’Alzheimer.

Il n’existe aucune preuve scientifique qui étaye l’une ou l’autre de ces affirmations. La Société Américaine du Cancer, la Fondation du Cancer de Susan B. Komen, le National Cancer Institute et l’association américaine d’Alzheimer ont chacune fait des déclarations réfutant la rumeur qui colporte que les déodorants et les  anti-transpirants (spécifiquement les sels d’aluminium utilisés comme les principes actifs dans ceux-ci) ont une liaison significative avec le cancer ou la maladie d’Alzheimer.

Un très bon article fait le point sur anti-transpirants et leurs dangers.

Mythe numéro 4 : Les anti-transpirants doivent être utilisés uniquement le matin.

Il est démontré que l’application d’anti-transpirant est plus efficace le soir, juste avant le coucher. La production de sueur étant à son plus bas niveau la nuit, l’application le soir, donne aux principes actifs des anti-transpirants, une meilleure pénétration dans les pores sudoraux qui permet de former les bouchons nécessaires à bloquer la transpiration.

Mythe numéro 5 : La chirurgie vous débarrasse de votre transpiration excessive.

Non seulement c’est un mythe, mais c’est un mythe particulièrement dangereux. L’effet secondaire le plus fréquent de la sympathectomie thoracique s’appelle l’hyperhidrose compensatrice, celle-ci peut être plus invalidante que l’hyperhidrose d’origine. Cette transpiration de compensation apparaît de façon imprévisible dans les suites de l’opération dans plus de soixante pour cent des cas. Les localisations les plus fréquentes sont le dos, la poitrine, l’abdomen, les jambes, le visage, les fesses. Cette hyperhidrose compensatoire ne s’améliore pas avec le temps et est irréversible. Dans une étude danoise conduite au Centre Hospitalier Universitaire d’ Aarhus, 90 % des patients ayant subi une opération pour la transpiration des aisselles  rapportent une hyperhidrose compensatrice, obligeant dans la moitié des cas à un changement de vêtements au cours de la journée.

Ne choisissez pas « le remède qui est pire que le mal » : les experts recommandent l’utilisation de tous les moyens médicaux disponibles comme les déodorants, les anti-transpirants, la ionophorèse, les injections de toxine botulique ainsi que leurs combinaisons avant d’envisager la chirurgie.

Les faits :

L’hyperhidrose, ou transpiration excessive, est une maladie qui affecte près de 178 millions de personnes dans le monde entier. L’hyperhidrose est médicalement reconnue par l’organisation nord-américaine des maladies orphelines (NORD), la coalition américaine des maladies de la peau (CSD), les Instituts américains nationaux de Santé (NIH) et l’académie américaine de dermatologie (AAD). Les personnes qui souffrent d’hyperhidrose peuvent suer quatre ou cinq fois plus que la moyenne. Cette surproduction de sueur est souvent embarrassante, inconfortable, anxiogène et invalidante. Elle peut perturber tous les aspects de la vie personnelle : les choix de carrière, les activités de loisirs, la vie relationnelle, le bien-être émotionnel et l’estime de soi. Elle ne doit cependant pas être considérée comme une fatalité, car il existe des traitements efficaces.

Une réflexion sur « Anti mythes et anti-transpirants »

  1. Je suis un jeune bien ordinaire qui ne fait pas très attention à son alimentation. Parmi tout cela j’ai des odeurs fortes et sales sur tout le corps et une sueur de couleur fonce qui me sort de la peau lorsque je transpire.
    Depuis cette constatation, je me lave régulièrement en profondeur et malgré tout le malaise est encore présent contre moi. Aidez moi , je n’ai pu passer une seule journée sans avoir le dégoût de moi.

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