La sueur n’a pas la même odeur au repos et sous l’effet du stress
En dehors du stress, en situation normale, chez l’homme la transpiration est sécrétée par les glandes sudoripares qui se trouvent sur l’ensemble du corps. On en compte entre trois et cinq millions. La sécrétion basale de sueur par ces glandes exocrines est composée principalement par de l’eau. La sudation a comme fonction principale de maintenir le corps à une température stable, c’est l’homéostasie, et de contribuer à l’hydratation de la peau. En s’évaporant, la sueur refroidit la surface cutanée et empêche ainsi la température du corps de s’élever dans des limites dangereuses.
Les glandes sudoripares
Les glandes sudoripares sont composées de deux familles de glandes exocrines :
- Les glandes eccrines qui sécrètent la sueur basale et qui sont réparties sur l’ensemble du corps avec une prédilection pour la paume des mains, la plante des pieds et le front.
- Les glandes apocrines qui sécrètent une sueur plus riche et plus odoriférante, dont la répartition se fait principalement au niveau des aisselles et des organes génitaux.
Une étude scientifique sur la transpiration induite par le stress
Aux États-Unis, des chercheurs ont soumis des volontaires à des situations stressantes selon le protocole TSST (parler en public, faire du calcul mental) et ont pratiqué de nombreuses mesures : transpiration, fréquence cardiaque, évaluation de l’odeur des aisselles et niveau du cortisol plasmatique. À ces mesures, des tests psychométriques ont été associés, essentiellement sous forme d’échelles visuelles et analogiques.
Cette étude sur la transpiration en situation de stress montre que sous l’effet d’une augmentation du cortisol plasmatique, on constate une augmentation de la sécrétion des glandes sudoripares et particulièrement des glandes apocrines.
Il en résulte que sous l’effet du stress la transpiration est plus abondante et que son odeur est plus importante.