W. Shelley et H.D. Bouman ont été les premiers de façon historique à décrire la ionophorèse en 1948 et 1952.
Les pionniers de la ionophorèse
C’est en effet les physiologistes américains W. Shelley et H.D. Bouman qui ont été les premiers à décrire la ionophorèse à l’eau du robinet pour le traitement de la transpiration excessive des mains et des pieds.
Cette découverte a comme origine une étude clinique concernant l’introduction d’un médicament anticholinergique dans l’épiderme sous l’influence d’un courant électrique pour lutter contre la transpiration.
Lors de cette expérimentation, ils se rendirent compte que l’effet du courant électrique seul suffisait à combattre l’excès de transpiration.
Cette découverte donnera naissance à une publication dans une revue scientifique américaine en 1952.
À cette époque la technologie étant insuffisante, cette découverte tomba dans l’oubli.
La ionophorèse connaîtra son développement aux USA dans les années 70 à la suite d’un article d’un autre américain Levit.
Un traitement moderne de la transpiration excessive
En Europe, la ionophorèse restera confidentielle jusqu’en 1986.
C’est en effet à cette époque que les Laboratoires I2M, mirent sur le marché les premiers appareils de ionophorèse adaptés aux normes Européennes pour le traitement de la transpiration excessive des mains, des pieds et des aisselles.