La transpiration chez les animaux.

Chez les animaux à sang chaud, la température corporelle doit rester constante. C’est ce que l’on appelle l’homéothermie.

Chez les animaux à sang chaud, la température corporelle doit rester constante. C’est ce que l’on appelle l’homéothermie.

Chez les animaux, la transpiration est avant tout une façon d’évacuer la chaleur

Chez les animaux à sang chaud, la température corporelle doit rester constante. C’est ce que l’on appelle l’homéothermie. La transpiration est, avant tout, une façon d’évacuer la chaleur. En s’évaporant, l’eau contenue dans la sueur emporte avec elle des calories.

Il existe deux modes d’évaporation de l’eau :

– un mode passif où l’eau de la sueur est exposée directement à l’air ambiant : c’est la transpiration cutanée ;

– un mode actif où les échanges se font par l’intermédiaire de la respiration ; ainsi de nombreux animaux, en haletant, font passer l’air sur leur langue mouillée.

Chez l’homme, la transpiration cutanée est le moyen le plus efficace pour maintenir la température dans des limites physiologiques.

La transpiration chez les animaux

Dans le règne animal, peu d’animaux transpirent autant que l’être humain. Certains, même, ne transpirent pas du tout. Les oiseaux ne possèdent pas de glandes sudoripares. Pour réguler leur température interne, ils utilisent leur système respiratoire ; ainsi, un oiseau qui a trop chaud reste bec ouvert et sa respiration est accélérée.

Pour d’autres animaux, la transpiration ne participe pas du tout à la régulation de la température corporelle, mais seulement à l’amélioration d’autres fonctions. Ainsi, les rongeurs ont des glandes sudoripares sous les pattes pour améliorer le contact avec le sol. Cette fonction est partagée avec le genre humain, pour lequel la transpiration participe à l’amélioration de la préhension (difficile de tourner les pages d’un livre avec des doigts très secs !).

Le cheval, quant à lui, utilise comme l’homme, la transpiration cutanée pour lutter contre une élévation de sa température corporelle à un degré dangereux. Il est ainsi un des rares animaux capables de soutenir des efforts de longue durée, comme le fait l’homme dans l’épreuve du marathon.

D’une façon générale, les petits animaux ont moins de difficultés à lutter contre une transpiration excessive. Leur rapport surface/volume est supérieur au nôtre, donc, ils évacuent la chaleur plus efficacement.

La régulation contre une chaleur excessive dépend aussi de la température corporelle interne normale de l’espèce ; ainsi un moineau dont la température atteint les 43° aura moins de mal à lutter contre la canicule.

Certains animaux vont compenser leur manque de glandes sudoripares par des subterfuges, comme l’écureuil qui se lèche les pattes antérieures, car la fourrure y est plus mince et le flux sanguin plus rapide. Celui-ci utilise aussi sa queue dont la minceur permet à l’air d’y refroidir le sang plus rapidement. Les oiseaux peuvent aussi uriner sur leurs pattes pour évacuer la chaleur par évaporation.

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