Le mode d’action de la ionophorèse dans le traitement de la transpiration excessive localisée des mains, des pieds et des aisselles est mal connu.
L’ionophorèse a un mode d’action au niveau des cellules
L’épithélium des glandes de la transpiration eccrines ne comporte qu’une couche unicellulaire contrairement au revêtement cutané constitué par un épithélium pavimenteux pluristratifié.
L’épithélium des glandes de la transpiration eccrines ne comporte qu’une couche unicellulaire contrairement au revêtement cutané constitué par un épithélium pavimenteux pluristratifié (plus épais).
La résistance électrique y étant donc moindre, le passage du courant de ionophorèse s’y fera de façon préférentielle, provoquant pour certains auteurs, la formation de bouchons épidermiques oblitérant les canaux de la sudation (canaux sudoripares).
Pour Hill et Lota les études anatomo-pathologiques ne confirment pas cette hypothèse.
En pratique, les rémissions très prolongées parfois obtenues (allant jusqu’à 6 mois) nous amènent à supposer que d’autres mécanismes encore inconnus sont en cause dans la ionophorèse.
Actuellement bien que cette idée n’ait pas été démontrée, nous pensons que l’explication la plus pertinente est un effet de stabilisation membranaire des cellules eccrines de la glande.